Arc en Cimes : Les cent plus hauts cols routiers de l’Arc Alpin
Présentation
Cette randonnée permanente du Club des Cent Cols vous fait découvrir les 103 plus hauts cols routiers (goudronnés) de l’Arc Alpin, dont 81 ont plus de 2 000 mètres et 22 ont entre 1 900 et 2 000 mètres. Ces cols phares sont accompagnés par deux douzaines de cols plus bas – mais souvent aussi méritoires – qui jalonnent la route entre les géants. Tous les cols sont goudronnés, sauf deux qui sont à moins de 90 mètres de la route.
Dénivelée minimum : 115 500 m; Distance minimum: 5 000 km.
Tracé par Mario Labelle (Cent Cols n° 4889).
Parcours :
Thème
Le Club des Cent Cols, fondé en 1972, affilié à la Fédération Française de Cyclotourisme sous le N°6384, vous propose cette randonnée permanente basée sur un thème simple : « Cent cols ».
Cent-(quatre) cols, soit pour vous permettre d’intégrer en grande pompe la Confrérie du Club des Cent Cols, soit pour vous permettre de progresser dans le « Tableau d’Honneur » de la Confrérie tout en faisant le plein de “2 000”, de toute façon pour vous faire découvrir ou redécouvrir toutes les régions de cette magnifique chaîne des Alpes.
Les cent principaux cols des Alpes, situés dans quatre pays : la France, l’Italie, la Suisse et l’Autriche.
Il est évident que cette randonnée comporte une dénivelée à la mesure des cols qu’elle gravit : plus de 115 500 mètres. Cependant, ce qui est peut-être moins attendu est que la distance impliquée n’est pas non plus négligeable. En effet, la densité de ces grands cols est plutôt faible en comparaison avec certains terrains de chasse comme l’Aude, la Drôme ou la Corse. Ce n’est donc qu’après plus de 5 000 km que vous atteindrez la ligne d’arrivée, soit une moyenne de 48 km de pédalée par col.
Particularités
Aller-retours
Pour éviter d’allonger encore un parcours déjà très long, nous avons décidé – à regret – de proposer certains cols en aller-retour, bien que desservis sur les deux versants par une route goudronnée. 16 cols sont dans ce cas, notamment l’Iseran, la Lombarde, le Simplon, la Bielerhöhe et plusieurs cols dans les Grisons. Libre aux puristes de faire ces cols sur les deux versants s’ils le désirent !
Préférences de saisons
Comme dans toutes les randonnées permanentes du Club des Cent Cols, “Arc en Cimes” peut être réalisée sans limite de temps et en autant de voyages que le désire le participant. Cependant, les routes de ces cols de haute altitude ne sont ouvertes que pour une courte saison, qui va en général de la mi-juin à la fin septembre selon la latitude, l’exposition au soleil et la rigueur de l’hiver précédant.
Bien que cette randonnée puisse aisément se faire en un seul voyage durant la saison d’ouverture des cols, nous conseillons de la compléter sur au moins deux années. La raison est liée à la circulation estivale. En effet, de la mi-juillet à la fin août, la plupart de ces cols deviennent de véritables attractions touristiques, très prisées par les motards. Non seulement les routes sont encombrées, mais elles sont extrêmement bruyantes et donc très peu conviviales. S’il vous tient à coeur de la compléter sur une année, nous vous conseillons donc de la faire en deux voyages séparés : 15 juin au 15 juillet, puis 1er au 30 septembre.
Hébergements
L’étendue du territoire couvert par cette randonnée ne nous permet pas de donner une liste exhaustive d’hébergements. Nous nous limitons donc à fournir les adresses internet d’organismes proposant des hébergements ou fournissant des informations à ce sujet, tels les offices de tourisme, syndicats d’initiative, associations d’hébergeurs, etc.
Pour chacun des quatre pays participant à cette randonnée, des sites nationaux et régionaux existent. En général, les sites régionaux fournissent plus de détails que les sites nationaux. La liste des sites régionaux n’est pas exhaustive.
A noter que les informations peuvent dater, et que vous avez intérêt à vérifier directement avec les hébergements concernés la validité des prestations, surtout en ce qui concerne les prix.
Merci de rapporter au responsable tout lien web qui ne fonctionne pas.
Contrôles
La randonnée, qui est proposée en suivant l’arc alpin du sud-ouest au nord-est, commence à Nice et se termine à Salzbourg. Elle est divisée en 7 sections, chacune (sauf la première et la dernière) commençant et finissant à un col. Pour chaque section, ce tableau fournit deux listes de 6 points-contrôle; sur chaque liste, vous devrez faire tamponner vos cartes de route dans un de ces 6 points-contrôle, à votre choix. Deux contrôles par section sont donc requis, totalisant les quatorze tampons nécessaires pour compléter les 7 sections de la randonnée.
Voici la liste des sections dont les numéros sont à reporter sur les cartes de route (à noter: deux cartes de route sont nécessaires pour collectionner ces 14 tampons).
- Nice – Col de Larche (385 km, 9 cols, 10 365 m de dénivellation; point culminant : Col de la Bonette). Après une trempette symbolique dans l’eau de la Baie des Anges, vous débutez la grande aventure avec cette première section qui couvre la partie la plus méridionale des Alpes et qui est exclusivement en France dans les départements des Alpes Maritimes et des Alpes de Haute Provence. On y accède par la vallée de la Tinée, et on y découvre les cols rayonnant dans les vallées de l’Ubaye. Possibilité de boucles à partir de Barcelonnette.
- Col de Larche – Col du Mt. Cenis (535 km, 17 cols, 25 710 m de dénivellation; point culminant : Col Agnel). Avec cette première incursion en Italie, nous découvrons bientôt l’une des régions les plus sauvages et les moins touristiques de la randonnée. Cette région se trouve entièrement dans la province de Cuneo et comprend les vallées de l’Arma, de la Maira, et de la Varaita, et comporte un des rares segments à forte densité de cols, avec 4 cols en moins de 4 km. La rentrée en France se fait par le col Agnel; après le Queyras on arrive enfin à Briançon, base utile pour l’ascension des cols avoisinants. Deuxième entrée en Italie, cette fois pour la cueillette de Sestriere, station olympique de 2006, ainsi que du Colle delle Finestre, goudronné sur sa face sud pour le Giro en 2005. Les courageux descendront par la route de terre vers Susa, les inconditionnels du goudron devront rallier Susa par un retour en arrière de 85 km qui inévitablement repassera par Sestriere. Rentrée en France par le long col du Mont-Cenis.
- Col du Mt. Cenis – Col du Grand St.Bernard (900 km, 16 cols, 20 730 m de dénivellatione; point culminant : Col de l’Iseran). On entre immédiatement dans le vif du sujet avec le plus haut col de toute la randonnée, le col de l’Iseran, fait en aller-retour depuis le sud. De vallée en vallée nous suivons l’Arc, puis la Romanche et l’Olle, retraversons l’Arc, remontons l’Isère, effleurons la Haute-Savoie au col de Joly, et bientôt c’est l’adieu à la France par le Petit St-Bernard. D’Aoste, il faudra faire 150 km avant de cueillir le Colle del Nivolet, un des plus spectaculaires du voyage. Ce col, situé dans la province de Turin à 11 km du Col de l’Iseran à vol d’oiseau, n’est accessible par la route que par un long détour qui traverse l’entière Valle d’Aosta, et remonte la Valle di Locana. Avec les 150 km du retour, ceci est de loin le parcours le moins “rentable” du voyage ! Mais bientôt nous sommes en Suisse…
- Col du Grand St.Bernard – Splügenpass (1 030 km, 18 cols, 23 290 m de dénivellation; point culminant : Furkapass). C’est d’abord le Valais, où l’on laisse pour la dernière fois la langue française en passant de “Valais” à “Wallis”, et ensuite jusqu’au pied des grandes boucles à cols de la Suisse centrale, frontaliers aux cantons du Valais, de Berne, des Grisons et du Tessin. Château d’eau de la Suisse, ces cols voient couler les premiers ruissellements vers trois mers, avec le Rhône (Méditerranée), le Rhin (Mer du Nord) et le Tessin (Adriatique). Une dernière petite poussée vers l’ouest pour glaner quelques cols épars dans l’Oberland bernois avant de pousser résolument vers le sud-est. Canton trilingue, les Grisons nous accueillent en Romanche, puis en Italien et enfin en Allemand, avant l’inévitable retour en Italie par le Splügenpass.
- Splügenpass – Timmelsjoch (1 115 km, 19 cols, 23 880 m de dénivellation; point culminant : Passo dello Stelvio). La descente du Passo dello Spluga est l’une des plus intéressantes du point de vue génie civil, avec ses nombreux tunnels, ponts, paravalanches et ouvrages d’art (y compris une épingle à cheveu dans un tunnel). Cette section nous fait d’abord découvrir les cols du sud des Alpes italiennes dans les provinces de Sondrio et de Brescia, région parsemée de nombreux et célèbres lacs. En remontant vers le nord nous attaquons maintenant le mythique Gavia avant de descendre sur Tirano et de terminer la Suisse avec l’ascension de tous les cols de l’Engadine. De retour en Italie, nous nous trouvons maintenant dans la province de Bolzano, le “Südtirol” des Autrichiens, qui nous offre le joyau de sa couronne, le Stelvio. Nous sommes maintenant prêts à pénétrer dans notre quatrième pays alpin, l’Autriche. Deux cols en aller-retour, la Bielerhöhe, puis le Kühtaisattel, porte de l’Ötztal. Nous remontons enfin cette vallée de l’Ötztaler Ache jusqu’au Timmelsjoch (Passo Rombo), où nous retrouvons l’Italie.
- Timmelsjoch – Passo di Stalle (615 km, 19 cols, 16 890 m de dénivellation; point culminant : Forcella Longeres). Cette dernière section d’Italie est consacrée aux Dolomites et se situe dans les provinces de Bolzano, de Trento et de Belluno. Terrain de jeu des alpinistes, des parapentistes tout autant que des cyclistes, les Dolomites vous enchanteront par leurs paysages féeriques, et grandioses. C’est un festin pour les yeux, et votre vitesse moyenne souffrira d’autant plus que vous ne pourrez pas vous empêcher de vous arrêter pour prendre d’innombrables photos… Et c’est par ces magnifiques paysages que nous quittons maintenant, par un petit chemin à sens unique alternatif, cette magnifique Italie, si fertile en cols. Il ne nous reste donc plus qu’à terminer l’Autriche. A noter deux possibilités de boucles.
- Passo di Stalle – Salzbourg (455 km, 5 cols, 4 815 m de dénivellation; point culminant : Hochtor). De la frontière italienne, il faudra 180 km vers l’est pour chercher les deux prochains cols, situés sur la route touristique de Nockalm, à l’est de la Carinthie. Au Schiestelscharte, col le plus oriental de la randonnée, nous sommes plus à l’est que Berlin, presque à la longitude de Prague. Ces deux cols de Carinthie peuvent aisément se faire en boucle à partir de Spittal ou de Möllbrücke. A Heiligenblut commence la longue route à péage au nom tout aussi long, la Großglocknerhochalpenstraße. Cette magnifique route, au coeur du massif du Großglockner, fait passer de l’Etat (Bundesland) de Carinthie à celui de Salzbourg, et sera témoin de votre passage de l’ultime col du voyage, le Fuscher Törl. Plus que 120 km et vous serez à la maison natale de Mozart.
Principaux cols
(Vous pouvez localiser tous les cols de la randonnee sur Google Earth)
- Col de l’Iseran
- Passo dello Stelvio
- Col Agnel
- Col de la Bonette
- Col du Galibier
- Passo di Gavia
- Hochtor (Großglockner)
- Col de la Lombarde
- Fuscher Törl
- Colle del Nivolet
- Colle dei Morti (Fauniera)
- Col du Grand St.Bernard
- Timmelsjoch / Passo Rombo
- Forcella Longeres
- Nufenenpass
- Furkapass
- Berninapass
- Fluelapass …
Sites BCN et BPF sur le parcours
La majorité du parcours se trouvant hors de France, les seuls sites BPF/BCN sont les suivants:
- Col de la Cayolle (04)
- Col d’Allos (04)
- St.Etienne-de-Tinée (06)
- Col d’Izoard (05)
- Col du Lautaret (05)
- Col du Glandon (73)
- Col de l’Iseran (73)
Règle du jeu des randonnées permanentes
Tout participant à cette randonnée permanente s’engage à respecter la règle du jeu la régissant.
Pour plus d’information
S’adresser au Responsable des randonnées permanentes
Jean-Marc CLEMENT
10 rue de Normandie
31120 Portet sur Garonne
FRANCE
Tél : +33 (0)5 61 76 30 12
E-mail : randos@centcols.org