Paul Fabre

J’ai appris hier la triste nouvelle de la disparition de Paul Fabre, Très connu au sein de la FFCT,  grand Randonneur à Vélo mais surtout grand écrivain, il nous laisse une œuvre considérable…
Je ne sais pas s’il était membre du club des cent cols ?
Eddius, comme aimait le surnommé ses nombreux Amis !  est décédé hier 12 janvier.
Je suis en train de lire un de ces derniers livre : « Une ivresse continue ou saga d’un Cycliste ordinaire » il aura désormais une autre saveur…

Jean-Marc Lefèvre


Triste nouvelle en effet.  On perd une grand randonneur et une belle plume.  Bien entendu Eddius était rentré en 1982 au CCC, comme l’avait fait  ses 3 comparses du ’ Chemins à trois voies’ qui étaient partis sur le Chemin de St Jacques dont Henri Bosc qui reste donc le dernier de la bande.
Paix à  son âme et condoléances à toute sa famille. 

Didier Rémond


E‌n effet le grand départ de notre ami Eddius, est pour les cyclotouristes, un chagrin de plus, nos amis Pyrénéens, nous quittent un a un.Il nous reste un autre Henri.
Tristement 

Henri Dusseau


Parmi les souvenirs de pédalage avec Paul Fabre alias Eddius, je retiens cette concentration du 25e anniversaire Cent-Cols au Mas de la Barque le 17 août 1997 et notamment la montée depuis Concoules puis Genolhac qui l’avait précédée. Une longue montée forestière au pourcentage irrégulier pendant laquelle Eddius, lui sur le vélo et nous sur le tandem, nous avait livré un cours sur l’origine des noms de cols régionaux tels que Canteperdrix, Lancise, Banlève ou Malpertus.

Henri Bosc et quelques-uns étaient de la partie et tout en pédalant, arrivés à proximité de la pancarte du col du Pré de la Dame (FR-30-1474), nous avions retenu Henri par le porte-bagages arrière ce qui avait permis à Eddius de franchir ce passage en tête, tenant ainsi haut son rang de président de l’Amicale des Diagonalistes !

Henri avait évidemment fait mine de s’offusquer de la victoire volée par son compère, alimentant ainsi la légende de leurs rivalités oratoires, auxquelles se mêlaient également leurs amis du Massif Central Jean Fournol et Jean Barrié présents eux-aussi à Concoules ce week-end là, et que l’on retrouvait dans leurs récits aux pseudonymes aristocratiques ou médiévaux …

Paul Fabre savait mettre à notre portée son érudition, cf. son « Que sais-je » sur les noms de personnes en France, et parmi tous ses écrits, on retient notamment son brillant éloge de tout ce qui est petit, paru à l’époque de sa prise en mains du Petit Diagonaliste, dans le numéro 25 de novembre 1994. J’ai (temporairement ?) égaré ce numéro que Jean-Philippe Battu avait mis en ligne il y a quelques années. Si quelqu’un en dispose, je suis preneur du scan de cet article.

Nous n’oublierons pas Eddius de sitôt et j’en profite pour adresser un bravo à ceux qui font vivre notre confrérie tellement active à en lire le contenu des nombreux messages parus en cette nouvelle année et qui ne sont qu’une partie visible de l’iceberg.

Marc Liaudon