A la manière de Stéphane
MALLARMÉ
avec les rimes exactes de son sonnet intitulé :
« Le Tombeau d'Edgar Poe »
Le Port d'Aula, holà !
Tel qu'en moi-même enfin le Port d'Aula me change
Révélant mes carences en me mettant à nu
Col immense et mythique, des cyclos bien connu
Me force à m'élever dans cette voie étrange.Randonneur besogneux, je suis bien loin de l'ange,
Suant, peinant, soufflant, en queue de ma tribu.
En guise de Saint Graal, jusqu'à la lie j'ai bu,
Du calice de la honte, un bien affreux mélange.Mais aussi et pourquoi me faire un tel grief
Si j'ai voulu grimper sur un pareil relief
Ce n'est pas, soyez sûrs, pour que mon orgueil s'orneMais pour réaliser, moi le cycliste obscur,
En dépit des souffrances accumulées sans borne,
Un doux rêve à jamais inscrit dans mon futur.P.S. Osant m'inspirer de son sonnet et de ses rimes, je ne pense pas avoir plagier cet immense Poète, mais au contraire avoir bien mérité cette parenté. Car croyez moi, dans le Port d'Aula, moi aussi j'étais… mal armé !!! Oui, je sais elle était facile, mais je n'ai pu y résister.
Écrit à Raphèle le 20 août 2005, pour cette formidable tribu, qu'est la Confrérie des Cent Cols.
Philippe Degrelle - Cent Cols n° 3165
Lacets du col de Pause
Le port d'Aula est bouché !
Léon regonfle avec la pompe du président
Les officiels au col de Catchaudégué
Pierre Roques commente le port d'Aula
Milou, Claudine, Jean Fournol et André
Chevalère
Le gâteau des Cent Cols