Monsieur le maire d’Annecy, (Champion du monde de Canoë de descente 1983 et 1986)
Messieurs les députés et sénateurs de la région d’Annecy
Monsieur le Cent Cols n°6000 Bernard Thévenet 2 fois vainqueur du Tour de France
Cher Dominique Lamouller, Cent Cols n° 1454, président de la FFCT
Cher Régis, notre président
Chers amis Cent cols si nombreux aujourd’hui,
Merci Régis d’avoir si gentiment rappelé dans ton rapport moral de président combien l’idée que j’avais eue, il y a une quarantaine d’années en escaladant à vélo mon centième col différent (ce col devenu mythique, ce col du Luitel en Belledonne), combien cet instant avait suscité, depuis 40 ans, dans la pratique de la bicyclette en montagne, autant d’enthousiasme, autant de motivations et surtout autant d’amitié. (Fructus, Roche – Gérard Mistler – Bernard Piguet)
Vous savez, mes chers amis Cent-cols, le plus grand bonheur de notre vie de dirigeant d’associations et surtout de notre vie d’homme c’est tout simplement l’amitié. Cette amitié que le temps confirme (la preuve aujourd’hui amis de 40 ans, amis de 30, de 20 où de 10 ans, vous êtes tous là).
Cette amitié, oui je l’ai rencontrée au fil des ans à la Confrérie des Cent-Cols. L’amitié, la vraie, la plus simple celle que nous aimons partager dans la pratique commune de nos pédalées en montagne, celle que nous aimons vivre autour d’une bonne bière, celle aussi, que nous apprécions dans les moments difficiles de la vie.
A cet instant, je pense très fort à l’un d’entre nous, présent dans cette assemblée, qui souffre beaucoup actuellement. Lui qui a escaladé des centaines et des centaines de cols, lui qui a réalisé 8 Paris- Brest-Paris, aujourd’hui il souffre!
Un grand salut à toi mon ami, nous te souhaitons tous un bon rétablissement
Saint-François de Salle né dans la région (Thorens-les-Glières), dont la chasse est entreposée dans la Basilique de la Visitation d’Annecy disait il y a 400 ans : le plus bel âge de l’amitié c’est la vieillesse !
Alors aujourd’hui pour la Confrérie des Cent Cols si ce n’est pas la vieillesse, c’est bien la maturité, c’est donc cette sérénité qui nous permet d’emprunter le bon chemin : ce chemin où ne pousse jamais la mauvaise herbe (ou presque !) Ce chemin qui rassemble les collectionneurs de cols, les amoureux de la montagne, ce chemin qui nous rassemble nous tous les ‘’Cent-Cols’’ pour échanger, pour partager nos expériences, pour partager nos idées.
Mais, mes chers amis si le Club des Cent-Cols naquit d’une rencontre de passionnés au sommet d’un col, je sais que le succès que connait aujourd’hui notre Confrérie n’a pu s’installer durablement que grâce aux hommes, aux formidables dirigeants qui se sont succédé depuis 40 ans pour alimenter le feu autour duquel nous aimons aujourd’hui nous rassembler. Je pense à Henri Bouchez, à mon complice et bon ami, l’éternel Général-secrétaire à la retraite : Henri Dusseau. Je pense à Robert Chauvot, à René Poty, à Claude Bénistrand, à toi Régis Paraz, mais aussi à tous ceux qui comme Mario Labelle, Chantal Sala et bien d’autres ont œuvré dans l’ombre pour apporter leur concours à la construction pérenne de l’édifice.
Cette maison Cent Cols qui nous rassemble est ouverte à tous, elle est, aujourd’hui, reconnue dans le monde entier, elle est chaleureuse et enviée.
Merci au Vélo-Club d’Annecy, à son président (que je salue) et à tous les membres présents cet après-midi (n’oubliez pas que le Club des Cent-Cols est né en 1972 dans l’enceinte et avec le support de votre Club : le Vélo-Club d’Annecy – je pense à Nicole Faverot membre du VCA qui fit les comptes de la Confrérie avec tant de sérieux pendant de très nombreuse années.)
Messieurs, mesdames, les responsables actuels de notre Confrérie, journellement vous vous battez pour conserver intacte l’idée. Vous vous employez pour apporter à la gent pédalante des Cent Cols des séjours toujours plus peaufinés, des concentrations toujours mieux organisées, des réunions comme celle d’aujourd’hui qui font honneur à notre Confrérie, des documents formidables comme les listes des cols de très nombreux pays du monde, des parcours recherchés et appréciés par les spécialistes, des moyens informatiques toujours plus pointus et en avance sur tout ce qui se fait dans le milieu cyclo-montagnard , etc… etc…
Régis, cher président, cher ami savoyard, simplement merci pour tout, Gérard Birelli, le Tourangeau : Vice-Président, Thierry Labour le drômois : secrétaire général, le jeune ancien Breton : Philippe Carrez, fidèle à l’informatique depuis de très nombreuses années, Michel Mathieu le régional de notre Assemblée : celui qui excelle en gros sous, la Pyrénéenne mon amie Chantal Sala que tout le monde ici estime et qui, chaque année, nous régale d’une revue d’exception, et toi ami Bernard Pommel, le baroudeur de derrière l’Escrinet, l’Ardéchois fier et fidèle et enfin je ne peux terminer ma liste de grands mercis sans citer Mario ; je ne sais plus si notre Mario est canadien ou Toulousain, ce que je peux affirmer c’est que Mario Labelle c’est notre guide et notre magicien de l’informatique.
Je pense aussi à J.P Lambert et Alféo Lotto qui participent à l’organisation de nos rendez-vous. Avec Jean-Pierre Lambert, avec mon épouse, avec Chantal et Laurent Trécani présents aujourd’hui nous avons eu la chance de pédaler il y a quelques semaines en Bretagne, nous étions dans un séjour FFCT de 80 cyclos.
Lorsque nous nous sommes habillés de la tunique Cent Cols nous avons été regardés différemment Oui, mes chers amis, le Club des cent Cols suscite toujours envie et étonnement Et puis bien sûr, je pense à tous ces délégués nationaux et régionaux, chevilles ouvrières et indispensables de la Confrérie, en particulier je pense à toi papy Vieillard, mon vérificateur de listes de cols, mon ami…
Messieurs, mesdames les dirigeants, vous pouvez tous être fiers de votre travail, vous honorez notre Confrérie, encore une fois je vous dis à tous merci et bravo.
Si pendant 40 ans le chemin que j’ai parcouru avec beaucoup d’entre vous ne fut jalonné que d’instants de bonheur et d’amitié, j’ai aussi eu quelques contrariétés et parfois (pas souvent) ! J’ai souffert de discussions stériles ou de positions intransigeantes, intolérantes, voire sectaires de certains. Chers amis, soyons toujours tolérants dans le fonctionnement intellectuel et réglementaire de notre club, discutons si cela est nécessaire mais tendons-nous toujours la main.
Si le devenir des Cent-Cols semble être largement assuré, à l’époque des loisirs organisés et des hommes qui réclament toujours plus d’assistance, nous nous devons, malgré tout d’être vigilants et imaginatifs.
Oui, j’aime lire sur les listes de discussion des sites Cent Cols les nombreuses interventions concernant l’utilisation des modernes GPS, les géolocalisations de cols ou d’itinéraires, si j’aime admirer ce nombre incalculable de photos de séjours, concentrations ou de réunions, je pense qu’il faut peut-être aujourd’hui et demain hausser et diversifier nos débats sur la toile.
Pourquoi ne pas parler de géologie ou de botanique dont la montagne est si riche ? Pourquoi ne pas parler de littérature ou de philosophie du vélo ou de la montagne ? Et surtout pourquoi ne pas échanger sur l’histoire ? : L’histoire des cols ? L’histoire du vélo en montagne ? L’histoire de la Confrérie.
Il y a 2 ans j’avais fait passer un petit article sur notre revue annuelle en demandant si quelques-uns d’entre-vous pouvaient m’aider à animer une rubrique ‘’Histoire’’ sur notre site Internet.
Quelle déception : 1 seule réponse !!! Chers amis, vous ne connaissez pas ce que vous perdez en évitant de vous passionner pour l’histoire. Quand, je rédige un article pour la revue de la Confrérie sur l’histoire d’un col, je suis l’homme le plus heureux, le plus heureux de découvrir une foule de faits d’histoire et de petites histoires sur le vélo, sur la montagne, sur les hommes qui ont franchi de tous temps et par tous les temps ces cols mythiques. Merci encore à Chantal Sala pour avoir présenté sur les dernières revues plusieurs pages d’histoire.
Amis Cent cols, je souhaite que demain vous continuiez à emprunter le meilleur chemin : celui du sport qui nous assouvit, qui entretient notre santé, celui de la montagne qui nous ravit, mais aussi celui de l’amitié chaque fois que cela vous sera possible.
Merci encore pour votre vraie fidélité, pour votre amitié, longue vie à la Confrérie des Cent Cols, à ses dirigeants et à vous tous mes amis.
Jean Perdoux