Compte rendu
Le 24 mai, les centcolistes ont rendez vous au col de Montclard en Haute Loire, à l'invitation de Claude et Francine MABILLOT.
Dès la veille, nous nous retrouvons une dizaine, aux prés. C'est le domicile de nos invitants. Retrouvailles, préparations du matériel pour le lendemain, repas de l'amitié sont le programme. Puis nuit au gite Mabillot.
Le lendemain matin, le thermomètre affiche un petit 6°. Le ciel est couvert avec de belles fenêtres bleutées.
Claude et Francine partent s'installer au col pour l'accueil. Un groupe part de La Chaise Dieu, et un autre d'Yssingeaux. Seules directives, être à midi au rendez-vous.
Par des petites routes bucoliques, en sous-bois, Guy et Marie-Noëlle Harlé, Nathalie Mauret, et le tandem Bernard et Régine Vieillard, rejoignent le col de Montclard. Est déjà présent Claude Benistrand, venu avec un ami clermontois, qu'il vient de contaminer avec le virus CCC.
A 13 heures, nous sommes une trentaine de cyclos rassemblés, à déguster les produits locaux offerts par Claude et Francine Mabillot avec des boissons remontantes.
Les maires de Montclard et Paulhaguet, ainsi que le président de la communauté de communes, nous honorent de leurs présences. Claude Mabillot prend la parole, et profite de cette année 2014, pour rappeler le souvenir d'un jeune homme de Montclard mort dès le début de la guerre de 1914, paroles qui nous enseignent surtout la chance que nous avons aujourd'hui de vivre dans une ère de paix. Merci à Claude pour cet intermède qu'il a su traiter avec un humour léger malgré la gravité des faits. Son discours est suivi de la remise d'un diplôme 100 cols à un nouvel admis, et un diplôme de 1000 cols franchis. Et c'est le verre de l'amitié à la main que chacun échange sur tout sujet vélocipédique.
Le retour se fait à la convenance de chacun. Notre groupe, au retour, visite La Chaise Dieu, et dans l'abbaye a un entretien avec un moine donnant des détails sur le lieu. Le vélo peut être complété par le culturel.
En bon gaulois, que nous sommes, nous ne pouvions nous séparer sans un banquet. Nous sommes donc presqu'une trentaine, le soir, chez Claude et Francine, qui nous ont préparé les tripes. Le barde n'ayant pas été bâillonné, il a chanté pour Claude et Francine, « vous êtes formidables » et les rires trouèrent la nuit jusqu'à une heure avancée. Cette concentration a donné l'envie de revenir bientôt.