Fin Août... Ma saison cycliste tire à sa fin. C'est l'heure des bilans et en particulier de la mise à jour de ma liste de cols. Je repense à cette randonnée fructueuse dans les monts du Beaujolais, à ces sauvages cols de l'Ardèche et à tous ces cols du Vercors et du Diois que j'ai faits et refaits des dizaines de fois. Mes yeux errent sur les toutes dernières TOP 25 de l'IGN, parmi tous ces cols familiers : Pennes, Rousset, Menée, Grimone, Cabre, qui sont mon terrain favori et dont je connais le moindre virage ou changement de pente. Et, soudain mon regard se fixe : le "Collet de Maloir" ! Quel est cet intrus que je ne connais pas, sur cette route que j'ai faite cent fois ? Quel est ce toponyme que je n'avais jamais remarqué, qui ne figurait pas sur les précédentes éditions des cartes au 1/25 000 ? Et pourtant, c'en est bien un : 523 m d'altitude, 25 m de dénivelée sur son versant sud, 12 m sur son versant nord, presque 4 % de pente, il a un nom, il est sur la carte IGN et il vaut bien les multiples "Bocca" de Corse du Sud. Il est digne d'être homologué* et de figurer sur une liste des Cent Cols. |
Et, satisfait de cette unité supplémentaire, je pris la route de Guillestre pour aller grimper l'Izoard. *N.D.L.R : Ce qui est fait, voir additif N°10 : 26-026a B. MARTY |