COL - Partie déprimée d'un relief, d'une arête montagneuse souvent utilisée pour passer d'un versant à l'autre. Passage entre deux sommets de montagne. Cette définition du dictionnaire correspond bien à ce que nous remarquons lors des longues montées dans les massifs montagneux - Iseran, Galibier dans les Alpes, Tourmalet dans les Pyrénées, Pas de Peyrols en Auvergne, Schlucht dans les Vosges - etc... D'ailleurs, qui ne se loue pas de gravir un col de haute altitude, surtout après un parcours difficile, mais dont les souvenirs inoubliables effaceront les pénibles efforts. Car nul peintre au monde, même le meilleur, ne peut remplacer sur un tableau, ce que la nature seule, sait nous offrir dans toute sa splendeur. Dans les régions aux reliefs moins importants, j'admets volontiers que les sommets de côtes méritent le nom de col. Exemple : Haut-Salins, les Clochettes en Lorraine, à la limite hydrographique Mer du Nord / Méditerranée. |
Par contre, je m'étonne d'en voir au bord de la mer. En Corse, huit d'entre eux culminent à moins de cinquante mètres. Il en existe aussi dans les Alpes Maritimes et les Bouches-du-Rhône - Esquillon, Villefranche, Pas de Bellefille, Gatasse - Celui de Lesse dans le Loiret me semble curieux. Maintenant, je me pose ces questions, sans pousser le ridicule voulant que chaque côte mène à un col. Dans les pays de Loire, au-dessus des vallées du Cher, de l'Indre, de la Vienne, dans le Boulonnais, les collines vendéennes, les Monts d'Arrée, le Limousin, le plateau du Vaucluse, les routes ne passent-elles donc pas par des cols, suivant la définition mentionnée plus haut ? Les villes de Paris et de Lyon n'en possèdent-elles pas aussi sur les collines de Montmartre, de Belleville, la Croix Rousse ? Celui de Beaurie existe bien à Saint-Etienne. J'aimerais bien connaître l'avis maintenant des techniciens. Roland CIPRIANI Lyon (69) |