Les chercheurs de cols font une fixation dessus. Pourtant, il y a en France une route des crêtes tout aussi prolifique en cols. Il faut un peu plus de 9 heures pour la faire en V.T.T., près de 12 avec un vélo normal. On peut y récolter 27 cols, à savoir 9 normaux, 10 plus de 2000 sur la piste elle-même, 4 plus de 2000 sur ces mêmes pistes proches de la principale et enfin 4 plus de 2 000 aisément accessibles à pied, le vélo à la main. Départ de Saint Dalmas de Tende vers Casterino où finit le goudron. Voici la baisse de Peyrefique (2030). A droite, à 3 km se trouve la baisse de l'Ourne (2040) à laquelle on peut accéder directement depuis Tende, mais la route est infecte. Retour à la baisse de Peyrefique. 2 km plus loin, près d'une maison est fléchée la brèche de Barbenzane (2075) facilement accessible à pied. En suivant la route on arrive au col de Pernante (1898) d'où part une route menant à la baisse de Péru (2079). Retour au col de Pernante. Col de Tende (1871). Prendre la route goudronnée à gauche jusqu'au col de San Lorenzo (1801), puis à droite vers le pas de la Canelle (1885). Direction col de la Boira; on passe alors successivement le colle di Campanino (2142), le colleto di Campanino (2187), le col de la Perle (2086) et enfin le col de la Boira (2102). Là, si le paysage devient de plus en plus beau, la route se dégrade sérieusement. Peu après la Boira, colla Piana (2219) est à portée de chaussures. Voici maintenant le col de Marghareis (2085), le col des Trois Seigneurs (2111), le passo di Flamalga (2179) et le col de celle Vieille (2098). A cet endroit, la route reprend un aspect roulant. On commence aussi à retrouver de l'eau et des mélèzes. |
Voici le passo del Portya (1819), vous êtes au pied du Mont Tanarel. Possibilité de prendre à gauche direction le pas de la Baséra (2041) et le pas su Saccarel (2145), et éventuellement, par un sentier balisé, le Margharita dei Tanarello (2078) et le passo di Garlenda (2021). Après un retour au carrefour, on prend l'autre route pour passer le pas du Tanarel (2042) et le col de Lariée (1956). Viennent ensuite le pas de Collardente (1600) où, contrairement au panneau, il faut prendre à gauche (route revêtue) pour atteindre la baisse de Sanson (1685). On rejoint alors la route de l'Amitié. Puis c'est la descente sur le col Linaire (1430), la chapelle de N.D. des fontaines et le B.C.N. de La Brigue. N'ayant pour l'heure pas encore fait Sestrières - Susa, je ne peux porter de jugement comparatif quant à la qualité des paysages, mais la variété de ceux-ci (4 types distincts) qu'on trouve sur ce parcours le rend inoubliable, notamment côté italien, où en ce 17 octobre, les mélèzes étaient d'un jaune superbe au milieu des pins tout verts. (Les noms et altitudes sont tirés du guide Chauvot et du guide des cols italiens édité par G. Rossini). Pierre CHATEL (2081) |