Auris, 6 septembre. 7 heures du matin. Rassemblement devant l'hôtel où 10 cyclos de l'E.S. Genas Azieu ont élu domicile pour un week-end en Oisans. La journée s'annonce belle, avec un parcours prévu pas très long, mais musclé. Descente jusqu'au Freney, montée au lac Chamon puis jonction à l'Alpe d'Huez par le Col de Sarennes nouvellement goudronné ; puis descente dans la vallée du Vénéon par la célèbre route aux 22 virages avant qu'une petite route très pittoresque ne nous permette de rejoindre Auris. Nos épouses, moins matinales, apparaissent aux fenêtres pour un geste amical, et c'est parti... Si pour plusieurs d'entre nous c'est une première, car ils n'ont jamais franchi un col aussi haut (la carte Michelin annonce le col de Sarennes à 2009 m), mon plaisir n'en est pas moins grand puisque je vise mon 61ème plus de 2000. Dans la longue montée, les écarts se creusent car la pente est raide et chacun roule à son train. Les premiers ont la chance de faire connaissance avec dame marmotte dont le sifflement strident avertit la colonie du danger qui se présente. Enfin, c'est le sommet où toute la troupe va se regrouper et se restaurer avant de poursuivre. |
Mais là, stupéfaction : nous voyons un panneau indiquant : Col de Sarennes : 1999 m. Quelle désillusion ! Qui a osé saboter notre randonnée ? Une escalade aussi dure, et il manque un mètre.... Un tout petit mètre. Qui a bien pu avoir intérêt à raboter de la sorte alors qu'il était si simple et moins coûteux de faire passer la route un mètre plus haut ? Quelle déception. Je n'ai plus le cœur à vous conter la suite... P.S. : J'ai tout de même inscrit ce col sur ma liste des plus de 2000, la conscience en paix, ayant repris l'arrivée au col en roulant sur la prairie. La " Bible " de Robert Chauvot mentionne effectivement le col à 1999 m, Robert, c'est un faux-frère.
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