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"Vous allez avoir des problèmes !.."

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C'est vrai, j'en ai eu. Ce commentaire, exprimé par un groupe de randonneurs pédestres allemands, entre la Forcella di Rimbianco (2170m) et le Passo di Tocci (2359m) dans les Dolomites s'avéra pertinent dans l'immédiat et par la suite.

Dans l'immédiat le passage rocheux ne passe pas, pas plus que les trois échelles métalliques suivantes. Par les éboulis, impossible. Par le névé le long du Torre Diavolo, impossible.

Tête basse et demi-tour!

Avec le soleil qui tapait et mouillé jusqu'au ventre par la neige, le poids du sac et du vélo à porter, ce fut la "retraite des Dolomites"!

Le Passo di Tocci (rifugio di Savoia) fut escaladé quelques jours plus tard par le sentier ouest, moins beau, mais plus praticable en solo.

Des "problèmes", j'en eus pour la deuxième fois en descendant du Tilliacher Jodi (2094m).

En faisant escale au refuge Porzehutte, avant d'attaquer le Heratriegel (2170m), le gardien du refuge m'interdit de passer le sentier, en poussant où en portant le vélo ! Motif: règlement du Club Alpin Autrichien !!

L'ignorant, je réponds que je ne dérange personne. Rien à faire!
Ne connaissant pas les prérogatives du gardien, je suis obligé (sous les regards narquois des autres touristes à pied) de descendre la R.S pour emprunter plus bas un autre itinéraire caché de la vue du gardien du refuge.

Evidemment, si je pense au comportement de certains vététistes italiens et à leur manque de courtoisie dans la région des Dolomites di Seste, ceci explique cela.

Le lendemain, nouveau problème. Montant au refuge A. Berti pour essayer "la Forcella dei Camosci" (2128m), je m'aperçois qu'il me faudrait plutôt un piolet qu'un vélo! Surtout seul.

Contacts et conseils au refuge: Forcella della Popera sera donc mon nouveau but. Splendide et grandiose, malgré les vestiges de la grande guerre où les combats entre Autrichiens et Italiens laissent des traces bien visibles 80 années plus tard...

Problèmes, j'en eus, un essaim de guêpes non axées sur le cyclotourisme se met en devoir de m'agresser. En rentrant, j'avais l'air d'avoir fait 12 rounds sur un ring catégorie "lourds".

La suite ne fut pas agréable. J'espère que la saison 1995 m'épargnera "des problèmes".

Henri HUMBERT N°138

GEBWILLER (Vosges)


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