Depuis quelques années mes vacances d'août sont occupées à diriger une colonie de vacances. Ce séjour estival à dominante sportive se situe dans les Cévennes, mon pays, où les cols sont nombreux. La pratique du VTT étant une des activités sportives, je me suis dit: "mon petit Jack, tu vas repérer les cols muletiers que tu n'as pas fais et tu pourras joindre l'utile à l'agréable". Les jeunes ados que nous encadrons sont grands, costauds, mais quelque peu fainéants. Le VTT s'est donc résumé en de courtes balades de préférence en terrain peu accidenté. Alors très peu de cols. Le seul col qui, de surcroît, n'est pas muletier, a été le col de Bane. Dans le seul mois d'août j'ai dû le gravir avec le minibus une vingtaine de fois. Alors celui là je le connais par coeur, chaque virage, chaque trou, les endroits où le sol est lisse, là où c'est rugueux, enfin tout. Je n'ai pas pu le gravir à vélo durant ce mois d'août par manque de motivation et de disponibilité. Il est vrai que je l'ai grimpé à bicyclette une vingtaine de fois car il ouvre la porte des Cévennes. |
Les moniteurs, dans leurs périodes de repos, essayaient de battre le record de la montée, record établi par le factotum de la Colo sur un vélo type bi-cross. Le col de Bane venait souvent lors des conversations et je pensais dans les ans à venir faire un camp au pied du Bouquet Parpaillon pour changer un peu. Voilà, mes mois d'août sont sans cols. Il y a quand même quelques faux cols agréables au Bar de Monoblet et un particulièrement désagréable vu le tarif dans un Bar de l'Espérou pourtant recommandé par la FFCT. Ne vous y arrêtez pas pour boire une bière. Si vous voulez augmenter votre nombre de cols, tâchez de ne point travailler car col et colonie ne sont pas de la même racine. Jack SABATIER N°557 MILHAUD (Gard) |