Il était une fois, un cyclo qui rêvait du légendaire Parpaillon. Aussi, il décida de venir à Jausier. Il se leva tôt, enfourcha son vélo, sac au dos il se dirigea vers Condamine... En arrivant au village, il acheta son pain et prit la direction de Saint-Anne. Au bout de quelques kilomètres de grimpée, il arriva à la chapelle Saint-Anne. Il prit quelques photos, se restaura "la grimpée ça donne faim" ! Il remplit ses bidons d'une eau bien fraîche à la fontaine. Il savait que la montée serait dure sous un soleil de plomb et que l'eau serait rare. Après avoir traversé une forêt de mélèzes, il arriva au pont du Bérard. Puis traversant un autre pont en bois, il vit juste au-dessus, isolée une cabane. C'était la cabane du Parpaillon. C'est là que la véritable piste commence. |
Après quelques centaines de mètres, un sifflement strident retentit ! Surpris, il tourna la tête et vit un de ces petits génies, dressé comme un i qui lui faisait face. Diable pensa le cyclo, il n'apprécie pas mon passage. Au contraire, lui fit comprendre le petit génie, si on siffle c'est pour t'encourager à grimper jusqu'au tunnel. Et pendant toute la grimpée des sifflements encouragèrent le cycliste. Se faufilant, les petits Génies qui ne sont, vous vous en doutez, que de bien belles marmottes, l'accompagnèrent jusqu'au tunnel. Ce tunnel si sombre, si humide mais ô combien convoité. Après la traversée et son bon bain de pieds glacé, il descendit vers Embrun, puis vers le magnifique lac de Serre Ponçon. Il arriva dans la soirée à Jausier, fatigué, mais fier et très heureux. Le Parpaillon, maintenant, il connaissait ! Martial GARCIA N°3525 PERPIGNAN (Pyrénées Orientales) |