LE COL DU FEMUR
On ne peut dire qu'il est peu dur
de passer le col du fémur
La durée de son extraction
c'est l'ascension du Parpaillon.
Pendant la convalescence
on rêve des cols de France
En espérant qu'un beau jour
on puisse y refaire un tour.
Qu'avec de bonnes gambettes
on grimpe la Portette
et qu'on ait des mollets
pour franchir le Rousset.
Qu'on y soit tout heureux
d'y pousser le trente-deux
et malgré la prothèse
qu'on s'y sente à son aise.
Car la villégiature
sans se taper d'cols durs.
Là est le manque de bol
pour un membre cent cols.
(sans col)
Déjà que manque de pot
il n'est pas au Chauvot.
Ne pas l'homologuer
c'est fort à avaler.
Patrick HONORE N°3713
MONS (Belgique)
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SACRE HONO !!
Nous,
Dragons Audax de la cité de Mons
chevaliers de la route en quête de monts,
nous avons choisi
Aurel et le gîte de dame Colette Pantoustier
pour établir nos quartiers.
Maillot pour armure et vélo pour monture,
nous sommes partis vers Sault où au Mont Ventoux
nous donnâmes l'assaut. L'un après l'autre les cols
tombèrent sous notre pédalée d'enfer.
Le soir venu, nous rentrâmes fourbus mais
comblés par la vue de ces paysages enchanteurs.
Dame Colette, sachant y faire, nous rendit à table
une santé de fer de l'apéro jusqu'au dessert.
Au lendemain de cette escapade,
Nous reprîmes notre croisade en pensant surtout au bon
accueil du "Relais du Ventoux".
Rudy PLOMB N°3303
HERCHIES (Belgique)
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