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DIX ANS DEJA !

Revue N° 09 Page 19

Eh oui, le club des « Cent Cols » a dix ans ; quelques lignes écrites en 1971 dans la Revue de la Fédération de Cyclotourisme, des réponses spontanées et très vite la confrérie est née. L’idée était simple, sans autre but que de « cycler » en montagne, d’escalader des cols sans contrainte ni contrôle. Le club doit son succès, en partie, grâce à la simplicité de son règlement, mais aussi grâce, et surtout, à la valeur morale de ses membres.

Joie de vivre, liberté, joie de se trouver soi-même ou de retrouver un ami, c’est bien cela notre cyclotourisme d’aujourd’hui.

Alors, Chers Sociétaires, merci d’être venus si spontanément entériner ce besoin de vivre ce plaisir et, aussi, merci d’avoir permis que notre club soit une confrérie de rencontres et d’amis.

Pris par une occupation professionnelle, exilé entre les Monts du Lyonnais et le Massif du Beaujolais, j’ai cédé l’an passé, la gestion de notre club à Henri BOUCHEZ. Je ne lui ai pas fait le cadeau que notre ancienne amitié aurait mérité, mais Henri est un homme si dévoué, si naturellement modeste, qu’il a accompli sa tâche avec beaucoup de gentillesse et de volonté.

Il a fait vivre le club, triompher et diffuser l’idée.

En votre nom à tous, je le remercie chaleureusement.

Merci aussi au Vélo-Club d’Annecy, à son Président Monsieur Henri DUSSEAU, à Charles BOIZOT et à Jacques COTHON qui ont aidé, soit administrativement, soit financièrement.

Ces quelques lignes que j’avais écrites il y a dix ans sur cette idée de rassembler les hommes aimant le cyclotourisme et la montagne, ont-elles encore aujourd’hui une signification ?!!!

Le temps a passé, l’ère de l’automobile encombrante que l’on ne peut plus garer, que l’on ne peut plus faire rouler qu’avec du carburant coûteux, que l’on dit polluante et tuante n’est pas bien sûr terminée, mais reconnaissons que cette époque est de plus en plus menacée.

Le vélo, lui, ne vous a-t-il pas fait penser un jour que vous aviez un nez, des lèvres, des doigts de pieds ? Rappelez-vous lors des départs matinaux, combien ces chairs, ces os, se sont manifestés et vous ont dit qu ‘il faisait froid, mais encore qu’ils existaient.

Vous qui faites du vélo, vous savez souffrir, vous connaissez vos limites, vous savez que la nature a mis à votre disposition des moyens, un matériel que le commun des mortels néglige parce qu’il ne sait plus qu’il existe.

Aussi, à tous mes amis, aux anciens fidèles, qui connaissent la valeur de notre dynamisme, aux nouveaux qui viendront nous rejoindre cette année, je leur souhaite ce petit morceau de paradis cyclotouristique dont ils ont envie et, pour cela, très simplement, mais très fort, je leur crie « GRIMPONS CYCLOS ».

Jean PERDOUX


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