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Editorial bis

Revue N° 22 Page 01b

Depuis une vingtaine d'années, je regarde attentif et silencieux vivre notre "cyclotourisme". Je n'avais d'ailleurs aucune raison pendant cette période de juger ou de critiquer... Etait-ce nécessaire ? ou utile?. Il y déjà tant de gens capables d'écrire notre monde! Aujourd'hui, j'ai très simplement envie de vous dire, mes chers amis "100 Cols" deux choses: Notre cyclotourisme a bien évolué, notre sport est maintenant reconnu et attractif (si en escaladant un col nous sommes des contemplatifs, nous sommes aussi et surtout des sportifs !). Notre Fédération et sa gestion ont beaucoup progressé. Je pense qu'il faut saluer tout particulièrement l'une des nôtres (Joëlle BRIOT), responsable de la revue fédérale. Joëlle fait beaucoup pour notre discipline, elle doit surtout continuer dans cette voie. Si les fausses querelles s'estompent (c'est bien), je ressens malgré tout, à la lecture de certaines de vos lettres, amis cent cols", un besoin de prêcher la tolérance.

Je crois effectivement que votre démarche est saine, mais très sincèrement réfléchissez; si au lieu de prêcher vous étiez tout simplement tolérant! Peut être qu'un pédadeur "sans garde-boue" est aussi véritable cyclotouriste que vous! Notre confrérie des 100 Cols c'est aussi et surtout l'amitié. A travers le rassemblement d'hommes si divers, soyons les promoteurs, les préservateurs d'un certain état d'esprit, d'un état de sensibilité où l'amour, la beauté, l'amitié seraient soigneusement garantis. Ces richesses chez nous, mes chers amis, elles existent. Nous ne devrions pas avoir à les cultiver, elles sont naturelles. Par contre, nous nous devons de garder jalousement intactes leurs origines, leurs essences et faire que ces substances balaient la méchanceté et l'égoïsme pour nous rapprocher les uns des autres. C'est ce bonheur que je vous souhaite dans nos cols pour 1994.

Jean PERDOUX


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