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Il faut vivre dangereusement !

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Nous sommes un certain nombre au club de Mulhouse à faire partie de la Confrérie des "Cent Cols". Cela fait quelques années que je descends sur la Côte d'Azur pour une mise en forme de début de saison. Il y a sur le camp militaire de Canjuers le col de la Glacière. J'avais décidé d'y aller un jour, en prévenant la base militaire. Un soir au repas, un copain suisse me tape sur l'épaule "si la météo est bonne, demain on y va ?" Le lendemain, il voulut partir sans appeler le camp. Nous sommes donc montés au col du Bel Homme et arrivés à Brovés, village mort. Deux premiers panneaux d'interdiction furent franchis. Seule, je n'y serais pas allée. Nous sommes montés au col sur une route en mauvais état et redescendus de l'autre côté. Nous avons rencontré des militaires armes au poing, à qui j'ai essayé de faire un charmant bonjour. Un panneau indiquait "Val d'Avaye". C'est bien vers le col d'Avaye que nous voulions aller. Nous avons à nouveau rencontré des militaires et, malgré le panneau couché à terre, nous ne leur avons pas demandé notre chemin. Et nous nous sommes retrouvés sans le savoir sur une route empruntée en général par des chars. Nous aurions dû être depuis longtemps sur la route goudronnée menant à Seillans quand un chien aboya. Son propriétaire, stationné à un carrefour était un berger. Il ne connaissait pas la route de Seillans et il nous dit d'emprunter la route de gauche qui allait nous mener au-dessus du Bel Homme. Il faut dire que celle de droite ne nous attirait guère car il y avait des exercices de tir et des fumées grises qui s'élevaient du sol. Il nous demanda aussi de ne pas dire que nous l'avions rencontré...

Marie Louise TEMPE N°3107

de MULHOUSE (Haut-Rhin)


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