Pour la dernière fois, dans cette revue, j'ai le plaisir de pouvoir dire à tous et à chacun quelques mots. J'ai laissé la lourde tâche de secrétaire à René Poty, qui sans problème me remplace.
Utile peut-être de vous dire que je pars heureux et plein d'espoir.
Heureux car pendant plus de vingt ans j'ai reçu de beaucoup, des signes et des preuves d'amitié insoupçonnables, ce sont des cadeaux extraordinaires. Ce poste m'a permis de rencontrer des hommes et des femmes exceptionnels, qui sans le savoir, m'ont aidés à trouver les réponses à mes interrogations et à mes doutes.
Heureux, car si la tâche est souvent lourde et, qu'au fil des ans, et au fur et à mesure de notre développement, la Confrérie m'a empêché certaines autres activités, je vais désormais pouvoir m'y consacrer. Je pense notamment à ma famille, à mes amis, à mes voyages à vélo ou à... moto !
Plein d'espoir car, à partir de l'idée simple et géniale de Jean Perdoux, s'est constitué une philosophie, un art de vivre, la pratique du vélo en montagne permettant à la quasi-totalité des membres de se retrouver dans cette passion commune. Alors que, pour beaucoup, l'époque est difficile, sans beaucoup de repères, que les certitudes se sont évanouies, que des remises en cause fondamentales se préparent, la pratique simple du vélo en montagne, nous permet de relativiser, de retrouver quelques valeurs simples, comme le goût de l'effort, le sens de l'amitié ou la confiance en l'homme.
Par ailleurs, de très nombreux jeunes, pour moi les moins de 40 ans, étant venus nous rejoindre, n'hésitent pas à prendre des responsabilités, l'avenir de la Confrérie est donc assurée.
La nouvelle équipe sous la Présidence de Claude Bénistrand prend la relève, la charge est lourde mais j'ai confiance en la sagesse, l'expérience et le courage des successeurs.
Au plaisir de vous retrouver, au hasard de nos routes.
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Sommaire de la revue N° 30